mercredi 22 juillet 2009

Bethsabée


Les impressions de Laurent Azimioara

« Dans cette création contemporaine entre le théâtre et la performance, AUDREY BARRIN mêle théâtre, contorsion et équilibre à la musique électroacoustique de REGIS RENOUARD LARIVIERE, dans un solo de femme aux multiples voix, et au corps acrobate »

Ce spectacle pour lequel ont collaboré aussi pour la mise en scène DAVID BRAUN et MARIE-CLAUDE VALLEZ, est riche en potentiel artistique, proposant sur le spectacle vivant une formule pleine d’idées existentielles, de poésie naturelle et profonde.
AUDREY BARRIN est belle. Son corps devient immatériel, en nous laissant le droit du rêve.
Elle maîtrise ses gestes dans un univers de contorsions spectaculaires ; infatigable, ses yeux regardent avec audace à l’intérieur de l’être humain et le déclic est projeté dans le cœur du spectateur.
L’intelligence, l’humour et la force du récit sont, surtout au début, une surprise sur l’harmonie entre l’explosion dramatique du texte et les moyens d’expression vocale de cette artiste remarquable entourée presque religieusement de la musique de REGIS RENOUARD LARIVIERE.
Merci et BRAVO !


Et celles de Monsieur Festival


Chers festivaliers,

Hier j’ai vu Bethsabée. Je n’ai pas tout compris car il s’agissait de problèmes de grandes personnes. L’amour, le non-amour, la solitude. Bethsabée, dans la Bible, c’est la mère des enfants du roi David. D’abord mariée à un des compagnons du célèbre roi, elle est tombée amoureuse d’un autre, David, avec qui elle a eu un enfant conçu en dehors du mariage. L’enfant est mort juste après sa naissance. Terrible !

Sur la scène du Théâtre de l’Orme, c’était tortueux, l’héroïne se tortillait dans tous les sens. Elle dansait, bougeait, se languissait. C’était une langue assez différente de celle qu’on entend d’habitude aussi. J’ai écouté, j’ai vu, j’ai eu peur et j’ai fermé les yeux à la fin. Mes yeux étaient remplis de couleurs.

Je vous embrasse,

Monsieur Festival.